Cette fois-ci, la traduction française sera à la fin…

Dimècres darè, 9 dé mars, lous gascouns qu’es soun amassats enta hesta carnabal.

Caouques uns qué s’èren bestits de pelhots amusans. Lou claou qu’estou un pioucot tout frés sourtit dé l’ouéou. Qu’abè encoère lou croch estacat aou soun béntourot. E n’a pas mancat de ha « pïou pïou » ta qu’énténin de qu’abè hami é sét.

 

Quine chance ! U gascoune que biénè de hesta la sou nébère anade. Yénérouse qu’ofri tout ço que caou enta’c arousa : déquére soupe champenoise dap trouçots de pan garnits de gréchérouns de saliagres é hidyot si bou plèt.

 

Aco qu’oubri l’apétit dous gourmans. Qué hésoun aounou a u troupe de plats sourtits dous cabinets de maysouns ou cousinats sus place : hure, pastis de hidge, gréchérouns, moulétes d’ognoasses dap cinquante ouéous,

salade é roumatye, é caoussets mey gros qué la granes iranyes, é bouns !

Merci encoère a las pastissères.

Né démandam pas qu’u caouse : tournay ta l’aout an.

Traduction:

Mercredi dernier 9 mars, les « gascons » se sont retrouvés pour fêter Carnaval.

Quelques-uns avaient revêtu des tenues amusantes. Le clou a été un poussin fraîchement sorti de l’œuf. Il avait encore la coquille sous son petit ventre. Et il n’a pas manqué de crier « piou, piou » pour dire qu’il avait faim et soif.

Quelle chance ! une gasconne venait d’ajouter une année de plus à son compte tour. Généreuse elle a offert tout ce qu’il faut pour arroser cela : soupe champenoise accompagnée de petites tartines recouvertes de petits graisserons, et de foie gras, s’il vous plaît.

Ceci a ouvert l’appétit des gourmands. Ils ont fait honneur à une pléiade plats la plupart sortis des armoires des maisons, ou cuisinés sur place : hure, pâtés de porc et de canard, rillettes, omelettes aux ognoasses avec 50 œufs, salade et fromage, et de bons et beaux beignets plus gros qu’une orange. Merci aux pâtissières !

Nous ne demandons qu’une chose : recommencer l’année prochaine.